L’épithète relique vient du latin reliquiae, les restes, les survivants, du verbe relinquere, laisser derrière soi. En biologie , une espèce relique est une espèce dont l’aire de répartition est très limitée en comparaison de sa dimension dans des temps plus anciens, ou qui témoigne d’un taxon plus diversifié et répandu dans le passé lointain.
Ce travail, inspiré des processus de fossilisation, explore le passage entre les règnes végétaux et minéraux. Les végétaux trempés dans du grès liquide sont mis à cuire à haute température sur un lit d’émail. Ne reste que l’enveloppe, souvent fissurée, des plantes carbonisée.
L’herbier se minéralise. L’éphémère est capturé, dans toute sa vulnérabilité.
Ce travail est un hommage aux formes du vivant qui se raréfient, un travail de mémoire, en même temps qu’une sorte de memento mori, métaphore de la fragilité de la vie et de la vanité humaine.